jeudi 20 décembre 2012

Les Trucs qui gonflent....

J'ai la poisse, la scoumoune, le mauvais oeil enfin ce que vous voulez mais cette fin d'année me les brise menue, très menue.....

Pourquoi ?

je vais faire un petit récap à partir de septembre juste comme ça pour s'amuser.

Septembre :
- la sécu me verse 600€ qui devait aller à l'employeur de cher et tendre, bien sûre à ce moment là on l'ignore que ce miracle ne nous est pas destiné, bon comme je trouvais ça trop beau pour être vrai, j'ai pas tout claqué non plus.

octobre
- l'employeur de cher et tendre se réveille et réclame les 600€ VDM

- mon sèche***linge tombe en panne (157 euros de réparations et 15 jours de laverie automatique)

- Le jour de mon anniversaire 22H mon ordi portable, mon bébé, le prolongement de moi, meurt dans d'atroces souffrance. VDM
                      Bonus : j'ai un nouveau bébé bien plus  
                                  performant (comme ça je suis 
                          impartiale je mets aussi les bonnes choses)
                      Malus : je suis endettée jusqu'en juin pour 
                                  payer ledit bébé (oui j'aime pas le  
                                  vert le malus est donc en vert)

Novembre : 
- l'ordi fixe (moins de 2 ans ) commence à planter 

Décembre :
- ma titine (voiture) meurt aussi d'en d'atroces souffrances au bord d'une route de campagne....
                      Bonus : J'ai une nouvelle titine jolie mais pas 
                                   celle que je voulais, mais bon....
                      Malus : je suis très endettée pour 5 ans 
                                  n'ayant pas finie de payer la titine de 
                                  cher et tendre un merdier financier à 
                                  orchestrer

- La grand-mère de cher et tendre meurt (et non pas dans d'atroces souffrance bande de sadiques).

- mon home cinéma (1 an et quelques jours) n'émet plus de son et refuse catégoriquement de me rendre mon DVD de Mulan, il faut l'emmener en réparation....pour combien de temps et d'argent...je refuse de réfléchir. 

- L'ordinateur fixe continue allègrement de planter mais pas avec constance par à coup plus drôle je suis sur que si je l'emmène réparer il ne plantera pas devant le réparateur....VDM

- enterrement de la grand-mère le samedi matin d'un week-end organisé entre amis depuis 3 mois avec toutes les courses d'achetées, chez moi....VDM

- vol du téléphone portable de cher et tendre. 

Bon si une nouvelle poisse nous tombe dessus....je ne sais pas comment je vais réagir. 

Vivement 2013..... 


jeudi 4 octobre 2012

Epreuve....

Chaque épreuve est à la fois un test et un révélateur. Test de nos capacités, compétences pour survivre, la surmonter, révélateur de nos faiblesses, de nos failles, de nos zones d'ombres. Je ne doute pas que l'on apprend à se connaître dans les épreuves. Jusqu'où est-on prêt à aller pour notre bonheur ? Quelle partie de nous osera-t-on sacrifier en route ? Quels principes abandonnés ? et à l'inverse qu'est ce qui nous caractérise au point de ne vouloir le lâcher quoiqu'il en coûte ? 

Chaque fois on est confronté à ses questions. Si on prend un peu de recul, cela nous permet de voir qui on est "Deviens qui tu es" dit une célèbre maxime, j'ajouterais et ne te perds pas trop en route....

J'ai souvent l'impression que certaines épreuves on se les inflige tout seul. Je ne parle pas là d'un deuil ou d'une maladie, qui sont des facteurs extérieurs qu'on ne peut pas maitriser. Mais la prudence nous conseille souvent un comportement éviter de trop se dévoiler, s'attacher à d'autres c'est prendre un risque le plus sage serait de vivre dans son coin en vase clos avec les gens qu'on aime un cercle réduit.

Mais je trouve cette vie terne, d'un ennui mortel. Non le mot n'est pas trop fort j'aurais l'impression d'être déjà morte. On se sent vivant quand on aime, quand on est triste ou heureux. vivre c'est prendre des risques c'est s'attacher aux autres nouer des liens être triste de les voir disparaitre mais continuer encore et encore, aider juste parce qu'on le peut sans en attendre rien.

J'ai lu un article plus jeune sur les orphelinats en Roumanie, où une étude avait démontré que les enfants que l'on ne touchait pas ne se développait pas, allant même jusqu'à se laisser mourir pour les cas les plus graves.

Ce qui est valable pour un enfant l'est aussi pour un adulte dans une mesure différente. L'homme est un animal sociable dans sa grande majorité, il a besoin pour s'épanouir de contacts avec les autres d'attention d'affection. Alors oui s'ouvrir aux autres est un risque, celui d'être blessé parce que l'on est pas dans le monde des bisounours et y'aura toujours des gens pour en profiter, il faut aussi savoir se préserver. 

Le risque aussi de s’emmêler dans ses sentiments, l'amour l'amitié le désir la compassion...etc tous ces sentiments qu'on éprouve en s'attachant à l'autre, peuvent nous amener à douter, à nous perdre, provoquer des dilemmes....

Ces sentiments se gagnent et on peut les perdre du jour au lendemain, laissant un grand vide. Oui le pari est risqué, mais le prix est à la hauteur. Celui de se sentir aimée, appréciée, soutenue, désirée. 

Il faut donner pour recevoir, et il faut donner sans espoir de retour, comme un cadeau ni plus ni moins. Donner toujours plus peu importe le risque car sinon la vie n'a aucun sens. Quand on est seul et sans amour on est rien, d'accord on ne prend pas le risque de souffrir on se protège mais au prix de toutes les joies, au prix de la vie.

Je prends le risque de donner et d'aimer, j'accepte de souffrir même si c'est parfois lourd et déprimant parce que même quand je souffre je me sens furieusement vivante et vous ?
 


lundi 1 octobre 2012

Ecrire à nouveau....

Je crois que j'ai repris le goût d'écrire ici. Comme un vide à combler en moi, trop de mots, trop de peurs, celle de lasser mes amis, ma famille entre autres, je reprends possession de mon exutoire personnel. Il me faut réapprendre la solitude et coucher ici mes dialogues intérieurs comme une trace de mon existence, même infime, incomplète.

Une façon aussi de structurer mes grandes questions internes, le sens de ma vie par exemple qu'est ce que j'ai fait de bien, de mal comment je peux m'améliorer me racheter.... et surtout the first question (passage à la VO pour attirer l'attention du lecteur sur la solennité de l'instant) qu'est ce qu'on fait à manger ce soir !!!

Ah non ce n'est pas si important ?? Et bien naïvement je le croyais mais vivre avec des hommes et pire des ados masculins remet les choses à leur place et la gamelle au centre des préoccupations.  A côtés mon débat philosophique personnel sur le sens de la vie parait limite futile.....

Récemment je repensais à une phrase qui m'a beaucoup marquée "Être prêt à mourir pour quelqu'un ne veut pas dire qu'on est prêt à vivre avec...." j'ai toujours pensé que cette phrase s'adressait aux parents. Je suis prête à mourir pour mes enfants mais vivre avec eux est parfois un cauchemar.

Je sais il n'est pas de bon ton de ne pas présenter la parentalité comme la famille Ricoré et je suis probablement une mère indigne, mais ils n'ont que moi les pauvres alors il faudra qu'ils fassent avec.

Plus sérieusement, quand on prévoit d'avoir des enfants, quand ils se développent en nous on a beaucoup d'idées sur la vie qu'on veut pour eux, les erreurs de papa maman que promis juré nous on ne fera pas. Effectivement par contre la masse des erreurs nouvelles qu'on fait allègrement, comme autant de petits renoncements est impressionnante et totalement pas prévue au départ.

Je n'aurais jamais imaginé être ce genre de mère, je ne me voyais pas du tout comme ça, comme ce que je suis devenue évoluant en même temps qu'eux. Je voulais tellement que tout soit parfait, être irréprochable, prouver que malgré ma jeunesse j'avais les capacités pour faire face. J'ai l'impression d'avoir toujours eu quelque chose à prouver.....

Prouver que j'étais intelligente, parce que bon un peu comme Jean-Claude Duss je ne peux pas tout miser sur mon physique, et en fait rien, serait plus réaliste, prouver que je pouvais m'assumer, puis assumer mon couple, puis une famille. Être capable de travailler, car le travail est une vertu majeure dans l'éducation que j'ai reçu, quelque chose de fondamental dans le vrai sens du terme,  quelque chose qui te défini.

Je refuse de me définir par rapport à mon mari, je ne suis pas la femme de, avant d'être une professionnelle, une mère et une épouse, je suis moi, je refuse de me définir par mon lien avec d'autres. J'ai besoin de savoir que je peux compter sur moi avant de m'autoriser à compter sur les autres.

Mon orgueil est parfois démesuré. Mais il me définit aussi.Il fait partie de moi et me sert souvent à ne pas flancher, je peux m'appuyer sur lui, quand je sais qu'une décision est bonne même si elle me blesse. il m'aide à tenir bon. Un peu comme la colère, même si elle est plus versatile et me laisse bien souvent épuisée et fragile. L'orgueil est une carapace plus solide, une muraille qui me protège, et que j'ai regretté chaque fois que je l'ai baissée. Mauvais maître mais très bon allié.

Parfois c'est difficile d'être moi, surtout en ce moment ? non tout le temps en fait. Mais je n'ai que ça alors il faudra bien que je fasse avec.....

jeudi 27 septembre 2012

Que sont les Historiettes...

Parfois les mots s'imposent, ils tourbillonnent dans ma tête répétant leur inlassable litanie jusqu'à ce que je les couche sur le papier. Des images, des fragments de vie de personnages inconnus, des situations se matérialisent sans que je ne sache vraiment ni d'où ils viennent ni où ils vont......

Quel intérêt de leur donner vie ? Premièrement passer à autre chose, car sinon ils me hantent sans répit, et d'autre part créer, même quelque chose d'incomplet de maladroit, faire exister même peu de temps à un endroit où il n'y avait que le néant est exhaltant.

Quand je relis mes mots, j'ai cette impression tenace qu'ils appartiennent à une autre, aussitôt coucher ils cessent d'être à moi, d'ailleurs ils ne font que passer. Je ne suis que la plume qui leur permet d'exister ni plus ni moins importante que ce blog qui est le papier.

Alors comme dans ma note précédente où vont ces personnages ? d'où viennent ils ? qu'elle est leur histoire ? je ne le sais pas, j'ai juste entrevue cette marche sous la pluie d'un homme stressé et cette rencontre semblables à 100 000 autres probablement. Cette scène donne une impression de déjà vu tant elle est classique, mais voilà j'avais besoin de l'écrire, et je ne saurais dire pourquoi.

J'ai une catégorie pour ce genre de textes, "Historiette", ce ne sont pas des histoires car il n'y a ni réel début ni fin, parfois un thème précis est abordé, parfois comme cette fois ce sont simplement des mots jetés en vrac, mais en tous les cas ce sont toujours des situations imaginaires, rien de réel ni de concret.

J'aime secrètement ce genre de texte, capable de susciter une émotion en peu de mots, parfois l'important n'est pas de savoir tout d'une personne, mais de trouver la justesse d'une scène, finalement le fait qu'ils soient là enlacer est plus important que l'avant et l'après, ce moment X est beau le reste de leur vie est sans doute banal à pleurer.

En tous les cas, merci d'être passé....

mardi 25 septembre 2012

La plume au vent...

Il marchait d’un pas rapide, heurté, la tête légèrement inclinée pour repérer les obstacles malgré la pénombre grandissante. Il y avait comme une urgence dans son pas, une question de vie ou de mort ne l’aurait probablement pas rendu plus pressé. D’ailleurs c’était un peu le cas, en quelque sorte, pour lui. Il sourit à cette idée, d’un sourire triste et furtif comme une ombre de plus sur son visage.

Une fine bruine commença à tomber. Il ne ralentit pas. La météo le laissait totalement indifférent ce soir là, il n’aurait pas marcher différemment sous la neige ou sur le verglas, mais il était quand même heureux que cette humidité palpable soit sa seule source de désagrément.

Une voix dans sa tête lui murmura qu’il pouvait prendre froid, qu’il était encore fragile. Mais une autre la fit taire, cela n’avait plus aucune espèce d’importance.

Il était habitué à ses voix. Quand les idées étaient trop nombreuses, quand il avait besoin de voir clair dans une situation confuse, elles s’incarnaient avec un timbre propre et exprimaient ses pensées, cela l’aidait à comprendre, à faire le tri. Elles avaient d’ailleurs longtemps débattu sur ses intentions, même si au final il avait suivi une impulsion, une envie totalement déraisonnable.

Il arriva enfin en vue de sa destination, un bâtiment sombre imposant se dressait à l’angle de la rue. Il frissonna. Son destin se jouerait là devant ce monument austère et par temps brumeux, quelle ironie pour ce fils du soleil.

Il ralentit, puis s’arrêta, étudiant les environs d’un regard hanté, repérant rapidement un endroit, un banc, qui lui permettrait d’attendre suffisamment près pour ne pas la rater mais assez loin pour lui donner le temps de la voir avant de l’aborder. Il s’installa s’exhortant à la patience avec une inefficacité remarquable.

Il tenta de se souvenir pourquoi il était là de revivre les bons moments passés avec elle, mais sa nervosité déposait un voile terne sur ses souvenirs.

Il n’était qu’impatience. Il avait chaud malgré la bruine pénétrante, et des frissons le parcourait il se cru malade avant de reconnaître les symptômes de la peur. Comment prendrait-elle sa présence ?

Puis il y eu comme un trou noir, son estomac heureusement vide lui tomba en bas des pieds, ses yeux avaient accrochés sa silhouette qui se profilait sur les marches. Trop tard pour reculer.

Il se leva sans la quitter des yeux et sans en avoir conscience approcha. Elle avait la tête tournée vers lui, mais l’obscurité naissante et la distance ne lui permettait pas de distinguer ses traits. Il continuait à avancer mais de plus en plus lentement, alors qu’elle s’était arrêter en bas des marches, comme pour amortir le coup qu’elle s’apprêtait à lui porter.

Malgré l’impression de se sentir à la fois lourd et léger, d’avoir envie de rire et de pleurer, il combla les derniers mètres qui les séparaient et, après une énième hésitation osa plonger son regard dans le sien.

Il vit des larmes et un sourire si doux que plus rien en compta leurs bouches se soudèrent même si aucun des deux n’auraient pu dire qui avait pris l’initiative de se baiser. A la fois besoin nécessité et accomplissement, ils s’embrassèrent à perdre haleine....           

 

vendredi 14 septembre 2012

Ménage de printemps....

Comment ça on n'est pas au printemps ??? (oui mais bon c'est chez moi je fais comme je l'entends !!)

Parfois il est nécessaire d'agir même si c'est douloureux. Prendre des décisions n'est pas une chose simple et même si dans notre quotidien nous sommes amenés à prendre régulièrement en y regardant de plus près on se rend compte qu'on ne décide que des petites choses. Non pas des choses sans importance, mais des choses sans grand enjeux.

J'ai lu dans un blog de psy que notre vie se fondait sur quelques décisions, quelques oui ou non répondus à des questions entre 18 et 22 ans. On ne se rend pas forcément compte à cet âge à quel point notre vie future va être influencée, c'est l'âge de tous les possibles aussi on se dit souvent c'est pas grave je peux toujours changer....

Sauf que le système ne favorise pas le changement, la société aime les cases, les parcours linéaires, elle aime cataloguer. Même notre entourage nous pousse à nous contenter pas à nous rebeller le changement est synonyme de danger.

Au delà de ça, je crois faire partie des personnes qui, bien qu'hésitante parfois, n'hésite pas à décider quand la situation l'exige. Je ne pousse pas les autres à le faire à ma place, je ne me défausse pas, et j'assume mes décisions, même quand je me trompe, surtout quand je me trompe.

On décide en son âme et conscience avec les éléments en notre possession au moment de faire ce choix. 

Quand une situation n'a pas d'issue, qu'une relation en mène nul part, je ne sais pas si il s'agit vraiment d'un choix que d'y mettre un terme. Pourtant ça ne rend pas les choses plus faciles, ni les sentiments moins forts. Il s'agit d'un triste et douloureux constat d'erreur, on se trompe parfois sur les attentes de l'autre, on attend aussi quelque chose qui ne viendra pas. Nous avons chacun nos objectifs en fonction de nos projets personnels parfois les choses vont dans le même sens, parfois non, c'est la vie et la faute à personne, seulement la conséquence de nos choix.

Dire adieu n'est jamais facile, et pourtant parfois nécessaire, c'est la vie....

Mais la vie fait souvent mal....

lundi 3 septembre 2012

Concours or not concours...

J'ai commencé mes pérégrinations. Oh rassurez vous (quoi vous n'étiez pas inquiets ???) Je n'ai pas procédé à une recherche frénétique non plus, mais j'ai posé quelques balises, exprimé mon envie de changement, et je prends le temps de la réflexion.

Le premier bilan est que j'ai loupé deux fois un concours qui m'aurait permis d'être mieux payé sans impliquer de déménagement........


Un peu ballot quand même, on va dire que ce n'était pas le moment. Mais j'enrage un peu, même si objectivement cette année n'aurait pas été propice à une préparation sérieuse.


Si je dois à nouveau présenter un concours, je veux me donner les moyens d'être correctement préparée, ne pas me mettre la pression et prendre le temps nécessaire, forcément long puisque cette préparation se fera en plus de mes activités actuelles. Et tant qu'à présenter un concours pourquoi ne pas viser plus haut ?


Aurais je vraiment le courage, la ténacité nécessaire pour me lancer dans ce projet ambitieux ?

Pour le concours d'abord puis pour l'année de formation, quitter ou séparer ma famille pour me permettre d'évoluer ou dois je attendre encore quelques années que mes nains n'aient plus besoin de moi ?

Est ce que ma famille n'est pas non plus une excuse pour ne pas affronter ma peur de l'échec ? 


Est ce que c'est le bon moment ?


Si je n'en suis pas intimement persuadée je sais que je ne pourrai pas m'investir à fond. Si j'ai peur des conséquences personnelles, je vais me saborder. Je le sais je l'ai déjà fait.


Autant de questions auxquelles il va me falloir répondre très prochainement. Pourquoi vite ? parce que patience n'est pas mon deuxième prénom et quand j'ai une idée en tête je ne l'ai pas ailleurs lol


J'ai besoin de projets pour avancer, d'un moteur à ma vie qui part à la dérive en ce moment.

Pourquoi ne suis je pas capable de profiter de ce que j'ai et pourquoi je me sens toujours obliger de courir après plus ? au risque de tout perdre ?

Est ce que je ne suis pas en train de passer à côtés de l'essentiel en courant après des chimères ?

et quel est l'abruti qui a inventé le mot pourquoi ? il ne m'a franchement pas aidée lui lol

Je me perds dans cette multitude de questions, d'hésitations....

Il parait que je dois trouver les réponses en moi mais j'ai peur d'avoir perdu la lampe de spéléo pas de chance...

 

lundi 13 août 2012

Boulot...

Dans mes projets d'avenir, j'ai beaucoup de choses en tête.Mais je sais aussi qu'il convient de procéder par petit pas. Un à la fois. (non, non pas les verres de sky les changements bande d'alcoolique !!!

J'ai à la fois une idée précise de ce que je veux pour moi et à la fois je ne sais pas du tout ce que je veux. comment ça je ne suis pas claire ????

Je voudrais un job qui me passionne, dans lequel je me dise c'est déjà l'heure de partir ? Un job pour lequel j'aurais envie de me lever le matin où je me sentirais à ma place, où mes compétences seraient utiles et surtout un job où je ne m'ennuie pas !!!

L'ennuie est mon principal ennemi, quand je m'ennuie je meuble et parfois pas comme il le faudrait....(en gros mon cerveau me trouve toujours une connerie à faire) !!!

Par contre quel est ce job je n'en sais absolument rien. Je n'ai même pas l'ombre du début d'une piste, c'est dire. donc le premier pas sera de me renseigner, chercher, fureter pour trouver des idées....

Je ne suis pas pressée, mais il faut commencer quelque part, alors pourquoi pas par là !!!

Oui je sais, pourquoi je l'écris ici, plutôt que de le faire ???

Et bien j'ai besoin aussi de concrétiser ce besoin, cette envie, et l'écrire ici rend les choses plus réel et m'aide à mesurer le chemin parcouru et celui qui reste à faire, une feuille de route en quelque sorte.

Peut-être que j'éprouverais le besoin de mettre ici les différentes pistes que j'explore, histoire d'en conserver une trace.....

En attendant, un job où il suffit d'être soit ça n'existe pas ??? où on peut être payée pour notre l'humour, même noir, non plus ???

Dommage...

mardi 7 août 2012

Bilan intermédiaire...

Mon premier blog se nommait "Étoile sans concession". Je l'ai créé sur un coup de sang, comme un cri de colère, la première note s'intitulait d'ailleurs "coup de gueule" tout est dans le titre, j'ai envie de dire. J'avais besoin de cet espace, il fallait que j'exprime mon mal être et cette colère profonde qui m'habitait.

Colère contre cette région, où je n'ai jamais trouvé ma place, colère contre les gens, je me censure souvent pour ne pas blesser les autres, mais j'encaisse beaucoup aussi, colère contre ma famille, qui me harcèle et me culpabilise pour que je change, mais avant tout et surtout colère contre moi.....

Je ne suis pas dupe, tous mes motifs de mécontentement ne sont que les arbres qui cachent la forêt. Mon principal soucis c'est mon poids et surtout le pourquoi j'en suis là, le reste n'est que littérature.

Ce blog m'a permis de faire redescendre la pression qui menaçait de me faire exploser à ce moment là. Je voulais me raconter, m'exprimer sans concession avec moi même, me mettre à nue au figuré puisque je ne supportais pas de l'être au sens propre.

Dans un sens, cette stratégie a été payante, avec le recul je me rends compte que j'ai pris de l'assurance, j'ai beaucoup plus confiance en moi, je connais mieux mes limites, mon regard reste sans complaisance mais il me paraît plus juste. Dans ma relation à mon corps aussi j'ai évolué, vers une paix armée si je puis dire. Je ne l'aime toujours pas, mais j'ai appris à vivre avec, à prendre soin de moi parfois.

J'ai cessé de chercher à le changer et je tente de l'accepter.

Ce n'est pas facile tous les jours, j'ai souvent des rechutes, mais dans l'ensemble nos rapports me semblent plus apaisés. C'est déjà un grand pas en avant pour moi. Pour autant tout n'est pas réglé et j'ai encore beaucoup de boulot à faire sur moi pour devenir une femme bien dans sa peau..... (utopie ???)

La prochaine étape passe par une définition de mes priorités, établir un nouveau cahier de route, j'ai besoin de savoir vers quoi je tends pour faire l'itinéraire, même si parfois je fais des détours et je me perds en route, j'ai besoin d'une direction pour calmer mes angoisses (et de moins de café peut-être ??? ah non sinon je bulle lol).


Ce qui compte dans la vie ce n'est pas la destination mais le chemin pour y parvenir...parce que finalement la destination est la même pour tout le monde, mais j'aimerais autant y arriver par le chemin le plus long et le plus (sex.....) heureux possible. Pas vous ?


lundi 6 août 2012

Le temps de se poser....

Alors contrairement à ce que le titre peut laisser supposer je ne me prends pas pour un avion, encore moins pour un hélico, ni même pour un oiseau (remballer les camisoles je ne suis pas encore mure pour ça !!!)

J'ai une maison dans laquelle je vis depuis 9 ans, une région, qui bien que mal à mon goût, m'a accueillie, et malgré cela je vis toujours comme si je devais bientôt partir.

Je vis dans l'espoir d'un ailleurs plus tard, hypothétique bonheur a venir.

Cette façon de concevoir ma vie me permet de m'adapter facilement mais m'empêche aussi de m'investir sérieusement dans l'ici et maintenant.

Je me sens de passage, dans mon job, dans cette région, dans cette maison....

Mon mari aime sa maison, sa région, il souhaite passer sa vie ici. Il est installé et intégré dans ce village où nous habitons. Pas moi.

j'ai envie de vivre ailleurs dans l'ouest, j'ai envie de changer de job, je n'aime pas conserver le même poste trop longtemps, j'ai besoin de nouveautés d'apprendre de me remettre en question. J'ai la bougeotte.

N'est-ce-pas plutôt une façon commode de ne pas m'investir dans le présent, une sorte de fuite en avant, une façon de ne vivre que dans mes rêves et de négliger les efforts nécessaires à un ancrage dans le présent ???

J'ai l'impression de passer à côtés de ma vie, d'en négliger l'essentiel, alors il serait peut-être temps que je me pose les bonnes questions et que j'en tire les conclusions qui s'imposent, puis que je cesse d'attendre. Si je reste ici il serait temps de l'accepter et d'en tirer le meilleur parti. Si je dois partir alors commencer à préparer le terrain.

Choisir c'est renoncer, et je crois que je ne parviens pas à renoncer à cette utopie qu'ailleurs c'est mieux.

Il est temps que je me pose et que j'accepte la réalité, que je devienne adulte quoi.....je suis vraiment obligée ???

jeudi 26 juillet 2012

Je suis vivante....

Oui je me rends compte que je me suis absentée sur une note assez déprimante..... et on pourrait se demander ce que je deviens.

On peut......

Alors je n'ai pas l'impression d'avoir beaucoup avancé, plutôt d'avoir vécu au jour le jour, en essayant de me cacher la tête si profondément dans le sable que je ne verrais pas que demain arrive. Bon c'est efficace au début du moins.....

Mais pas très satisfaisant. ça ne résout rien, pire les problèmes se cristallisent.

J'ai bien essayer de les ensevelir aussi mais non. Donc ma foi, les stratégies d'évitement ayant échouées (si, si quand je jette un oeil les problèmes sont toujours là) je vais donc tenter de les régler en adulte.

Sinon mes vacances se passent bien (oui on va tenter de ne pas pousser au suicide les rares lecteurs qui tombent par hasard ici....)


J'ai beaucoup aimé le parc du Trocadéro que j'ai visité lundi, mes nains ont apprécié notamment l'arc de triomphe qui est inoubliable selon eux.


J'essaie aussi de me reposer pour appréhender cette année professionnelle au mieux. Elle ne sera pas simple mais il parait que je ne suis pas censée m'en plaindre. J'ai du travail......

J'ai envie cette année de préparer le reste de ma vie. J'aimerais trouver un travail dans lequel je m'épanouie et où mes compétences sont employées au mieux.....
Je sais je crois encore au père noël, il faudrait que je songe à redescendre sur terre.

Et pourtant, ce ne doit pas être si utopique.

Ce qui me rend triste c'est que ça fait bientôt 10 ans que je travail, j’apprends et que je ne sais toujours pas où est ma place....

Mais je ne désespère pas. Je vais commencer par ce problème là, il devrait m'occuper cette année. Pour les autres on verra bien, à chaque jour suffit sa peine.

Sinon je pense revenir ici, souvent ou pas je ne sais pas, au grès de mes coups de sang et de mes états d'âme, je me rends compte que cet espace me manque.

Entre temps, j'espère avoir retrouvé mon sens de l'humour, si si il parait qu'il est passé par ici, il repassera par là.....demain peut-être !!!