mardi 14 juin 2011

La petit fille sauvage...

Il était une fois une petite fille, plutôt garçon manqué, qui vivait dans une grande maison au bord de la forêt. Cette petite fille était heureuse, elle avait des parents qui l'aimaient à leur façon (un peu étouffante) mais très fort, elle avait des amis, toute une bande avec qui elle construisait des cabanes tout l'été dans le bois, elle grimpait aux arbres, se prenait pour Tarzan avec de grosses lianes. Elle était vive, gentille, pleine d'idées (pas toujours bonnes) franche, aimante et aimable. Elle avait son petit coin de paradis !!!
Quand le dieu Administration décida que si son papa voulait faire carrière il lui faudrait déménager, partir loin !!! Pourquoi on ne peut pas avoir une augmentation sur place, parce que c'est comme ça et pis c'est tout (il est un peu con ce Dieu et pas du tout ouvert à la négociation). Le monde de cette petite fille s'écroula comme un château de cartes, finit les rires au bord de la rivière, finit les cabanes, finit les arcs et les pièges à oiseaux (qui marchent pas) finit les voisins gentils, comme une grande famille, finit les amis qui l'aimaient et qu'elle aimait, finit l'enfance, bonjour l'adolescence !!!
La petite fille n'eue pas le choix, elle suivit son papa la mort dans l'âme, et paradoxalement c'est à sa maman qu'elle en voulut !! Pourquoi tu ne m'as pas protégée ? Pourquoi ça fait si mal ? Pourquoi ils me manquent tant ? Tu m'as déracinée !!! Rendez-moi ma forêt, où je me sentais chez moi !!!!
Depuis la petite fille, a bien grandit, elle est devenue une femme, mais elle n'a plus jamais eu l'impression d'appartenir à un endroit aussi pleinement, ses racines sont coupées, une partie de son cœur et de son âme sont restées là-bas dans sa chère forêt, avec ceux qu'elles aimaient !!! Elle s'est construite une autre vie, un peu bancale, elle a aimé à nouveau différemment, et en adolescente cette fois, car l'enfant est morte dans le déménagement.
La petite fille ne s'ait plus jamais senti chez elle ailleurs depuis, et chaque fois qu'elle rêve, c'est là-bas qu'elle retourne !!!
Avoir été heureuse pendant 11 ans, c'est déjà beaucoup, certains passent leur vie à chercher sans jamais trouver !!! Mais savoir ce qu'est le bonheur l'avoir goûté, et s'en voir privé (comme Adam et Eve à la porte du paradis) c'est très difficile surtout qu'elle était innocente cette petite fille !!!
Pourquoi avoir choisi Etoile comme surnom ?
J'étais chez une amie CiBiste et je devais me choisir un QRZ (surnom) pour discuter dans la petite boîte, j'ai réfléchi longtemps, et j'ai levé les yeux au ciel....En plus j'adore regarder le ciel d'été, et ça correspondait parfaitement à mon ressenti, je me sens comme une toute petite étoile perdue dans l'immensité de l'univers, dans un univers que je ne comprends pas, et qui parfois ne me paraît pas fait pour moi, ni moi pour lui d'ailleurs....
Le chiffre vient de mon département, que j'aime de tout mon cœur, je n'y vit plus, mais je viens de là et il y reste une partie de moi !!!
(et les y c'est une déformation de là-bas !!!)



(bon je sais c'est une reprise de mon précédent blog, mais j'adore ce texte...)

mardi 7 juin 2011

A la recherche...

d'un homme.... non je déconne (encore que si y'a des volontaires ....quoi faut que j'arrête les fantasmes !!! ah bon tant pis alors !!!)

Je cherche un sens, un but, des projets....

J'ai l'impression de rouler à vide, d'être perdue de ne plus avoir de lendemain, ou bien des lendemains tous identiques à vivre les mêmes journées indéfiniment....

En fait je crois que je cherche l'espoir.

Je me sens vide de sens et d'énergie les années passent les symptômes restent je n'ai pas progresser en 2 ans je dirai même que je m'enfonce chaque jour davantage je m'isole de plus en plus, j'ai envie de solitude de me rouler en boule dans mon lit pour ne plus rien voir. Je lutte car je sais que ce n'est pas bon pour moi . Je me force à sortir de ma coquille à communiquer à donner le change mais au fond de moi y'a un grand puits et je m'enfonce...

J'ai cette sensation d'intense fatigue avec laquelle je dois vivre.

Je ne me sens pas déprimée juste en cage, étouffée...

Je rêve de liberté, mais je n'y crois pas, je me sens lourde et pas que de mon poids mais de tout ce que je dois assumer !!!

Je ne sais plus quoi faire, comment changer....

Je tâtonne, j'attends un sauveur lol (avis aux hommes ayant un fort besoin de sauver une damoiselle en détresse je suis là !!! ah faut être belle en plus ? pas de bol....)


mercredi 1 juin 2011

Parabole de l'Etoile...


Il pleuvait à torrent depuis le matin. Elle était en retard de plus d’une heure, et il en avait marre de l’attendre. Elle n’était même pas son genre mais il se sentait seul en ce moment. Enfermé dans un personnage qui ne lui correspondait pas, il se trouvait à l’étroit dans sa vie, comme étouffé, asphyxié.

L’image que les autres avaient de lui, le faisait souffrir, il ne savait plus comment s’en sortir, alors il avait cherché à faire une rencontre nouvelle et voilà qu’elle l’avait planté là. Un échec de plus.

Il se retourna rageusement et découvrit le magasin contigu au café dans lequel ils avaient rendez-vous. Un antiquaire, il pouvait toujours aller faire un tour en attendant une éclaircie. Il poussa la porte et pénétra dans une petite échoppe très sombre encombrée jusqu’au plafond de vieilles choses, il repéra deux ou trois meubles intéressant mais il ne savait pas où les installer.

Il découvrit tout au fond entre deux secrétaires une vitrine remplie de bijoux anciens. Le premier que l’on remarquait était un saphir monté sur de l’or blanc, il était assez gros et brillait de milles feux, sa forme était d’un ovale parfait et la finesse de la chaîne le complétait admirablement. Un bijou probablement unique et très cher aussi, mais envoûtant !!!!

Le second qui attirait l’œil était une bague en forme de cœur d’un rose tendre et dure à la fois, on aurait dit que la pierre s’était développée uniquement dans le seul but de devenir un cœur parfait, les griffes d’or fin qui l’enchâssaient sur un anneau ciselé à la perfection étaient discrètes et mettaient en valeur la pierre. Assurément cette bague était un merveilleux présent de fiançailles elle inspirait l’amour.

Les autres bijoux étaient plus quelconques, des montres, des boucles d’oreilles, des bracelets, rien d’aussi beau que les deux premiers. Pourtant un éclat rouge sombre attira son regard et éveilla sa curiosité, un pendentif était coincé tout au fond de la vitrine un peu dissimulé par les éclairages. Il appela le vendeur et lui demanda de lui montré le bijou de plus prêt, celui-ci s’exécuta surpris.

C’était un tout petit pendentif approximativement de la forme d’une étoile, mais si mal fait que c’était difficile d’être sûre. La pierre qui composait son centre était pleine de défauts, on aurait dit que le tailleur n’avait eu d’autre but que de les mettre tous en valeur, elle était taillée en dépit du bon sens, et pourtant l’effet était saisissant. Il ne coûtait que 5€, un prix dérisoire aussi n’hésita-t-il pas.

Il installa son curieux pendentif sur une longue chaîne en argent, il ne voulait pas que ça se sache, il n’était pas très masculin ce bijou, ni très beau, juste intéressant, tellement imparfait, qu’il en devenait touchant. Il resterait caché à même sa peau, ses aspérités et sa chaleur étaient sensuels, le contact lui plaisait. Sa présence sur son cœur le rasséréna, il n’était plus condamné à l’échec, il avait maintenant une étoile porte-bonheur.

Et pour la première fois depuis longtemps il sourit.