jeudi 27 septembre 2012

Que sont les Historiettes...

Parfois les mots s'imposent, ils tourbillonnent dans ma tête répétant leur inlassable litanie jusqu'à ce que je les couche sur le papier. Des images, des fragments de vie de personnages inconnus, des situations se matérialisent sans que je ne sache vraiment ni d'où ils viennent ni où ils vont......

Quel intérêt de leur donner vie ? Premièrement passer à autre chose, car sinon ils me hantent sans répit, et d'autre part créer, même quelque chose d'incomplet de maladroit, faire exister même peu de temps à un endroit où il n'y avait que le néant est exhaltant.

Quand je relis mes mots, j'ai cette impression tenace qu'ils appartiennent à une autre, aussitôt coucher ils cessent d'être à moi, d'ailleurs ils ne font que passer. Je ne suis que la plume qui leur permet d'exister ni plus ni moins importante que ce blog qui est le papier.

Alors comme dans ma note précédente où vont ces personnages ? d'où viennent ils ? qu'elle est leur histoire ? je ne le sais pas, j'ai juste entrevue cette marche sous la pluie d'un homme stressé et cette rencontre semblables à 100 000 autres probablement. Cette scène donne une impression de déjà vu tant elle est classique, mais voilà j'avais besoin de l'écrire, et je ne saurais dire pourquoi.

J'ai une catégorie pour ce genre de textes, "Historiette", ce ne sont pas des histoires car il n'y a ni réel début ni fin, parfois un thème précis est abordé, parfois comme cette fois ce sont simplement des mots jetés en vrac, mais en tous les cas ce sont toujours des situations imaginaires, rien de réel ni de concret.

J'aime secrètement ce genre de texte, capable de susciter une émotion en peu de mots, parfois l'important n'est pas de savoir tout d'une personne, mais de trouver la justesse d'une scène, finalement le fait qu'ils soient là enlacer est plus important que l'avant et l'après, ce moment X est beau le reste de leur vie est sans doute banal à pleurer.

En tous les cas, merci d'être passé....

mardi 25 septembre 2012

La plume au vent...

Il marchait d’un pas rapide, heurté, la tête légèrement inclinée pour repérer les obstacles malgré la pénombre grandissante. Il y avait comme une urgence dans son pas, une question de vie ou de mort ne l’aurait probablement pas rendu plus pressé. D’ailleurs c’était un peu le cas, en quelque sorte, pour lui. Il sourit à cette idée, d’un sourire triste et furtif comme une ombre de plus sur son visage.

Une fine bruine commença à tomber. Il ne ralentit pas. La météo le laissait totalement indifférent ce soir là, il n’aurait pas marcher différemment sous la neige ou sur le verglas, mais il était quand même heureux que cette humidité palpable soit sa seule source de désagrément.

Une voix dans sa tête lui murmura qu’il pouvait prendre froid, qu’il était encore fragile. Mais une autre la fit taire, cela n’avait plus aucune espèce d’importance.

Il était habitué à ses voix. Quand les idées étaient trop nombreuses, quand il avait besoin de voir clair dans une situation confuse, elles s’incarnaient avec un timbre propre et exprimaient ses pensées, cela l’aidait à comprendre, à faire le tri. Elles avaient d’ailleurs longtemps débattu sur ses intentions, même si au final il avait suivi une impulsion, une envie totalement déraisonnable.

Il arriva enfin en vue de sa destination, un bâtiment sombre imposant se dressait à l’angle de la rue. Il frissonna. Son destin se jouerait là devant ce monument austère et par temps brumeux, quelle ironie pour ce fils du soleil.

Il ralentit, puis s’arrêta, étudiant les environs d’un regard hanté, repérant rapidement un endroit, un banc, qui lui permettrait d’attendre suffisamment près pour ne pas la rater mais assez loin pour lui donner le temps de la voir avant de l’aborder. Il s’installa s’exhortant à la patience avec une inefficacité remarquable.

Il tenta de se souvenir pourquoi il était là de revivre les bons moments passés avec elle, mais sa nervosité déposait un voile terne sur ses souvenirs.

Il n’était qu’impatience. Il avait chaud malgré la bruine pénétrante, et des frissons le parcourait il se cru malade avant de reconnaître les symptômes de la peur. Comment prendrait-elle sa présence ?

Puis il y eu comme un trou noir, son estomac heureusement vide lui tomba en bas des pieds, ses yeux avaient accrochés sa silhouette qui se profilait sur les marches. Trop tard pour reculer.

Il se leva sans la quitter des yeux et sans en avoir conscience approcha. Elle avait la tête tournée vers lui, mais l’obscurité naissante et la distance ne lui permettait pas de distinguer ses traits. Il continuait à avancer mais de plus en plus lentement, alors qu’elle s’était arrêter en bas des marches, comme pour amortir le coup qu’elle s’apprêtait à lui porter.

Malgré l’impression de se sentir à la fois lourd et léger, d’avoir envie de rire et de pleurer, il combla les derniers mètres qui les séparaient et, après une énième hésitation osa plonger son regard dans le sien.

Il vit des larmes et un sourire si doux que plus rien en compta leurs bouches se soudèrent même si aucun des deux n’auraient pu dire qui avait pris l’initiative de se baiser. A la fois besoin nécessité et accomplissement, ils s’embrassèrent à perdre haleine....           

 

vendredi 14 septembre 2012

Ménage de printemps....

Comment ça on n'est pas au printemps ??? (oui mais bon c'est chez moi je fais comme je l'entends !!)

Parfois il est nécessaire d'agir même si c'est douloureux. Prendre des décisions n'est pas une chose simple et même si dans notre quotidien nous sommes amenés à prendre régulièrement en y regardant de plus près on se rend compte qu'on ne décide que des petites choses. Non pas des choses sans importance, mais des choses sans grand enjeux.

J'ai lu dans un blog de psy que notre vie se fondait sur quelques décisions, quelques oui ou non répondus à des questions entre 18 et 22 ans. On ne se rend pas forcément compte à cet âge à quel point notre vie future va être influencée, c'est l'âge de tous les possibles aussi on se dit souvent c'est pas grave je peux toujours changer....

Sauf que le système ne favorise pas le changement, la société aime les cases, les parcours linéaires, elle aime cataloguer. Même notre entourage nous pousse à nous contenter pas à nous rebeller le changement est synonyme de danger.

Au delà de ça, je crois faire partie des personnes qui, bien qu'hésitante parfois, n'hésite pas à décider quand la situation l'exige. Je ne pousse pas les autres à le faire à ma place, je ne me défausse pas, et j'assume mes décisions, même quand je me trompe, surtout quand je me trompe.

On décide en son âme et conscience avec les éléments en notre possession au moment de faire ce choix. 

Quand une situation n'a pas d'issue, qu'une relation en mène nul part, je ne sais pas si il s'agit vraiment d'un choix que d'y mettre un terme. Pourtant ça ne rend pas les choses plus faciles, ni les sentiments moins forts. Il s'agit d'un triste et douloureux constat d'erreur, on se trompe parfois sur les attentes de l'autre, on attend aussi quelque chose qui ne viendra pas. Nous avons chacun nos objectifs en fonction de nos projets personnels parfois les choses vont dans le même sens, parfois non, c'est la vie et la faute à personne, seulement la conséquence de nos choix.

Dire adieu n'est jamais facile, et pourtant parfois nécessaire, c'est la vie....

Mais la vie fait souvent mal....

lundi 3 septembre 2012

Concours or not concours...

J'ai commencé mes pérégrinations. Oh rassurez vous (quoi vous n'étiez pas inquiets ???) Je n'ai pas procédé à une recherche frénétique non plus, mais j'ai posé quelques balises, exprimé mon envie de changement, et je prends le temps de la réflexion.

Le premier bilan est que j'ai loupé deux fois un concours qui m'aurait permis d'être mieux payé sans impliquer de déménagement........


Un peu ballot quand même, on va dire que ce n'était pas le moment. Mais j'enrage un peu, même si objectivement cette année n'aurait pas été propice à une préparation sérieuse.


Si je dois à nouveau présenter un concours, je veux me donner les moyens d'être correctement préparée, ne pas me mettre la pression et prendre le temps nécessaire, forcément long puisque cette préparation se fera en plus de mes activités actuelles. Et tant qu'à présenter un concours pourquoi ne pas viser plus haut ?


Aurais je vraiment le courage, la ténacité nécessaire pour me lancer dans ce projet ambitieux ?

Pour le concours d'abord puis pour l'année de formation, quitter ou séparer ma famille pour me permettre d'évoluer ou dois je attendre encore quelques années que mes nains n'aient plus besoin de moi ?

Est ce que ma famille n'est pas non plus une excuse pour ne pas affronter ma peur de l'échec ? 


Est ce que c'est le bon moment ?


Si je n'en suis pas intimement persuadée je sais que je ne pourrai pas m'investir à fond. Si j'ai peur des conséquences personnelles, je vais me saborder. Je le sais je l'ai déjà fait.


Autant de questions auxquelles il va me falloir répondre très prochainement. Pourquoi vite ? parce que patience n'est pas mon deuxième prénom et quand j'ai une idée en tête je ne l'ai pas ailleurs lol


J'ai besoin de projets pour avancer, d'un moteur à ma vie qui part à la dérive en ce moment.

Pourquoi ne suis je pas capable de profiter de ce que j'ai et pourquoi je me sens toujours obliger de courir après plus ? au risque de tout perdre ?

Est ce que je ne suis pas en train de passer à côtés de l'essentiel en courant après des chimères ?

et quel est l'abruti qui a inventé le mot pourquoi ? il ne m'a franchement pas aidée lui lol

Je me perds dans cette multitude de questions, d'hésitations....

Il parait que je dois trouver les réponses en moi mais j'ai peur d'avoir perdu la lampe de spéléo pas de chance...